Paris Match
20 janvier 2015
Marine Corviole
![](zaz.jpg)
Zaz sur le canapé de Michel Drucker en décembre dernier (STEPH/VISUAL Press Agency)
Suite aux nombreuses critiques lui reprochant son concert privé pour Allianz, performance pour laquelle
elle a touché 40 000 euros, Zaz a répondu au Parisien le 17 janvier dernier, alors qu'elle est à l'Olympia
avec Charles Aznavour.
Après les vives réactions suscitées par des propos évoquant
une certaine «légèreté sous l'occupation»
en novembre dernier, Zaz se retrouve une nouvelle fois sous le feu des critiques. Suite à la diffusion de
l'émission «Capital» en début de mois, révélant la participation de la chanteuse à un concert privé pour
le groupe d'assurances Allianz contre un salaire de 40 00 euros, il est reproché à la jeune femme d'être
incohérente avec son image anticapitaliste, qu'elle a pu chanter, notamment dans «Je Veux», titre, qui
l'a faite connaître du grand public en 2010.
C'est finalement dans les coulisses de l'enregistrement d'«Hier encore», émission hommage à Charles Aznavour
à l'Olympia, que Zaz s'est expliquée au Parisien le 6 janvier dernier : «Ils ont tout mélangé. Ils arrivent
pas à croire, que je peux être intègre en fait. Ils se disent, que je suis bouffée par le show business (...).
C'est de la bassesse. Je dis pas, que je ne veux pas d'argent, je dis, que ce n'est pas mon moteur. Il me faut
de l'argent pour vivre, il me faut de l'argent pour mes projets». La chanteuse de 34 ans affirme ensuite,
qu'elle ne va pas s'excuser de travailler et regrette, que ses détracteurs préfèrent se concentrer sur les
critiques plutôt, que sur
ses récentes collaborations,
notamment avec le mouvement Colibri ou son concert pour la Maison de Solenn le 18 décembre dernier.
Poursuivant la promotion de son dernier album de reprises sorti en novembre dernier et intitulé «Paris», sur
lequel elle chante notamment aux côtés de Charles Aznavour, mais également Thomas Dutronc, l'interprète de «Si»
ne se laisse donc pas abattre et compte bien poursuivre sa carrière avec confiance et aplomb : «C'est mon travail,
je chante. Je ne vais pas m'excuser de travailler et de gagner de l'argent. Moi, je m'en fous, je sais, qui je suis».